vendredi 25 juin 2010

Le Bien a toujours eu besoin du Mal, mais aujourd’hui plus que jamais.




Le faux Bien a besoin d’épouvantails ; 

moins pour les liquider, d’ailleurs, 

que pour anéantir, à travers eux 

ou au-delà d’eux, ce qu’il pourrait 

rester encore, de par le monde, 

d’irrégularités inquiétantes, 

d’exceptions, de bizarreries 

insupportables, enfin les vrais 

dangers qui le menacent,  

quoique l’on n’en parle jamais. »
                                                                                              


Philippe Muray, L’Empire du Bien - 1991