samedi 14 août 2010
Tous ces malheureux qui m'accusent et veulent me perdre en me calomniant,
... je leur pardonne pour ce qui m'est personnel, parce qu'ils ne savent ce qu'ils font, car dans leur égarement ils se jettent dans les bras de leurs ennemis pour les aider à tuer un de leurs meilleurs amis. Ils sont victimes de leur mauvaise éducation et des vices de l'organisation sociale. Mais ils ont voulu faire et ils ont fait bien du mal à la cause populaire. Leur ingratitude, leur déloyauté, leurs calomnies, leurs violences, leurs parjures, leurs efforts pour me faire déshonorer par la presse anti-populaire, pour me faire condamner comme escroc (inconcevable infamie !) et pour perdre à la fois Icarie et les Icariens fidèles, déshonoreraient le peuple, si les vices de quelques-uns pouvaient suffire pour effacer les vertus de la masse...»
Etienne CABET - Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (A.Robert et G.Cougny)