samedi 11 septembre 2010
Aussi faut-il comprendre l’idolâtrie des morts...
... exactement comme ce qu’elle est en Occident : non pas un fait religieux, du moins au sens traditionnel d’une religion, mais comme l’aboutissement logique de la préférence pour la fiction. Quelle est la forme la plus aboutie d’un personnage irréel ? Un personnage mort. Les vedettes du spectacle sont déjà, de leur vivant, tout ce qu’il y a de plus irréel — mais lorsqu’elles meurent, cette irréalité fait encore un bond.
La Soif et le Deuil - A propos d’un chef d’œuvre - Urbain BIZOT