Le faux Bien a besoin d’épouvantails ;
moins pour les liquider, d’ailleurs,
que pour anéantir, à travers eux
ou au-delà d’eux, ce qu’il pourrait
rester encore, de par le monde,
d’irrégularités inquiétantes,
d’exceptions, de bizarreries
insupportables, enfin les vrais
dangers qui le menacent,
quoique l’on n’en parle jamais. »
Philippe Muray, L’Empire du Bien - 1991